Lors de l’Assemblée générale d’ICC France qui s’est tenue le 29 juin, son Président, Philippe Varin a insisté sur le rôle-clé d’un réseau unique comme celui de la Chambre de Commerce internationale pour faciliter les échanges et lutter contre la montée du protectionnisme à un moment où le commerce international subit un choc sans précédent.
Un renouvellement partiel du Conseil d’administration est intervenu avec l’arrivée de 7 nouveaux administrateurs[1]. Une révision des statuts apportant clarification et modernisation a été également été votée.
Emmanuelle Butaud-Stubbs, Délégué général, a mis en valeur le renouvellement de l’équipe, la dynamique des travaux des commissions thématiques avec quelques réalisations notables en 2019 dont le sommet bancaire international du 10 octobre, la restitution des travaux de l’Observatoire sur la loi « devoir de vigilance », et la promotion active des règles Incoterms® 2020.
5 chantiers prioritaires ont été identifiés pour 2020 : la politique commerciale de l’UE, la réforme de l’OMC avec l’arrivée d’un nouveau DG, la promotion de l’arbitrage international auprès des ETI et PME, l’intensification du mouvement de digitalisation des règles du commerce international, et une approche stratégique de la RSE reposant sur un équilibre à trouver entre intégrité et compétitivité.
Keynote speaker exceptionnel, Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur a partagé avec les membres d’ICC France la manière dont l’UE avait géré la pandémie et les moyens qu’elle avait mis en œuvre pour se doter d’une autonomie stratégique. Il a insisté sur l’importance du soutien financier européen mobilisé pour la relance (750 milliards d’€), et la nécessité d’utiliser au mieux ces subventions et prêts pour construire une économie résiliente, digitale et verte en s’appuyant sur les 14 écosystèmes industriels mis en place. L’Europe doit faire des alliances stratégiques et réaffirmer sa puissance, qui repose sur des succès industriels (Galileo, 5G, données industrielles…), vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine.
Philippe Varin a conclu : « Les Européens peuvent être fiers de ces réalisations qui illustrent la mise en œuvre d’une véritable stratégie industrielle offensive. Grâce à elle, les entreprises européennes vont pouvoir affronter la concurrence internationale dans de meilleures conditions. »
[1] Maya Atig – Fédération bancaire française, Jérôme Bédier – CCIP Ile de France, Laurent Jaeger – King and Spalding, Julie Kitcher – Airbus, Eric le Corre – Michelin, Axelle Lemaire – Roland Berger et Christoph-Martin Radtke, – Fiducial Legal by Lamy.
