Alors que la COP 30 s’ouvre à Belém jusqu’au 21 novembre, ICC, la voix du secteur privé mondial auprès de la CCNUCC, appelle à faire de ce sommet un moment décisif de la mise en œuvre économique de l’Accord de Paris.
Dans une lettre ouverte adressée aux ministres du Climat, le Secrétaire général d’ICC, John W.H. Denton AO, souligne que la réussite de Belém dépendra de la capacité des gouvernements à instaurer un cadre clair, prévisible et favorable à l’investissement. Le secteur privé est prêt à agir et à investir dans la décarbonation et la résilience, mais demeure freiné par des signaux politiques incohérents, des contraintes réglementaires et une incertitude persistante sur les politiques de long terme.
ICC plaide, d’une part, pour l’adoption d’un plan opérationnel de financement climatique donnant corps à la feuille de route « Baku–Belém » d’un montant de 1,3 trillion de dollars, assorti d’une réforme des règles prudentielles afin de lever les freins à l’investissement privé, notamment dans les économies en développement et appelle, d’autre part, à renforcer la gouvernance et l’intégrité des marchés carbone, qu’ils relèvent de l’article 6 ou des marchés volontaires, afin de stimuler la confiance et la participation des entreprises.




